08/09/2023
Rencontre avec Jean-Luc GOUIN, fondateur et directeur du La Baule Jazz Festival
Plongez dans l'univers envoûtant du jazz avec Jean-Luc GOUIN, directeur artistique du La Baule Jazz Festival. Découvrez son parcours, les coulisses de la 22ᵉ édition et son lien avec La Baule.
La première expérience en tant qu’organisateur est venue dans les années 90 avec la création d’une association qui proposait hors saison des rencontres théâtrales avec le Théâtre Régional des Pays de la Loire et la NUIT DU SWING avec des amis musiciens rencontrés à Jazz in Marciac et dans les clubs de jazz à Paris.
C’est en 2001 que la ville de La Baule m’a demandé d’organiser un événement pendant la période estivale : La Baule Jazz Festival était né. Il fallait convaincre le public que le JAZZ n’est pas une simplement une musique élitiste, mais qu’il peut être accessible à tous.
De 2001 à 2007, tous les concerts étaient gratuits hormis la NUIT DU SWING. C’est à partir de 2008 que la première soirée de clôture payante a été lancée au Parc des Dryades.
En 2020, avec la rénovation en cours du Parc des Dryades, nous avons présenté un nouveau projet soutenu par le Maire de La Baule : un festival de JAZZ qui se déroule sur une semaine avec plusieurs soirées au Parc des Dryades.
2. Cette année marque le 100ᵉ anniversaire du Parc des Dryades, lieu emblématique du festival. Comment avez-vous abordé la création de la programmation pour célébrer cet événement spécial ?
La Baule Jazz Festival est un événement culturel qui doit prendre en compte les attentes du public. La programmation doit répondre à deux objectifs essentiels : prendre en compte la volonté de faire plaisir en proposant des formations très accessibles au Grand Public et dans le même temps avoir une exigence artistique très forte car les spectateurs savent qu’ils vont découvrir au La Baule Jazz Festival des musiciens virtuoses et charismatiques.
3. La dernière édition du La Baule Jazz Festival a été un succès même si vous avez dû modifier le lieu d’accueil à cause de la météo. Pouvez-vous partager un moment fort de cet événement ?
Nous avons tiré beaucoup d’enseignements de cette édition 2023 malgré les difficultés liées au repli à l’espace Floralies. Malheureusement, la programmation était conçue pour le Parc des Dryades, notamment la venue du Barcelona Big Blues Band et le Natural Woman Band pour la grande soirée Aretha FRANKLIN mais le public a répondu présent et accueilli avec un certain soulagement le fait que les concerts se déroulent à l’espace Floralies.
Du côté de l’organisation, nous avons réussi à reconfigurer la logistique pour offrir en matière de son, d'éclairage et d’accueil du public un festival qui a rempli ses objectifs. Tous les concerts qui affichaient quasiment complet chaque soir se sont terminés par une ovation. Mon coup de cœur du vendredi soir, MACADAM FARMER, a permis au public de découvrir une formation dont l’originalité n’a d’égal que le talent.
Pour 2024, les Jeux Olympiques qui se déroulent en France risquent de nous amener à modifier les dates du Festival mais nous allons préparer la prochaine édition en continuant à renforcer les liens très forts qui ont été mis en place avec nos partenaires pour proposer des nouveautés susceptibles de faire grandir La Baule Jazz Festival.
5.BARNES est partenaire depuis plusieurs éditions, comment voyez-vous cette relation ?
L’agence BARNES représente un attachement très spécial pour plusieurs raisons. D’une part, j’ai été huit ans dans ces locaux comme Directeur de la Banque Populaire de La Baule et d’autre part, avec mon épouse nous sommes passionnés d’immobilier, en particulier la rénovation des maisons anciennes.
© Patrick GERARD