Rencontre avec Caroline GLON, fondatrice et présidente de l'association pour la sauvegarde du patrimoine de La Baule

* Bonjour Caroline, pourriez-vous nous partager votre parcours ?

Je suis née à la Baule en mai 1968, à la clinique du docteur DUBOIS avenue pavie. J’étais à l’école Saint Joseph Pavie, au collège Sainte marie, puis au lycée de Grand Air. J’ai ensuite étudié à la faculté de droit de Nantes et, enfin à l’école des avocats de Rennes. En parallèle de mes activités associatives, je suis conseillère municipale à la ville de La Baule et avocate.

* Comment est née l’association de défense du patrimoine que vous présidez ?

J’ai toujours été passionnée de patrimoine et de vente aux enchères. J’ai dû y aller avec ma mère la première fois à 7 ans et dès mes premiers salaires j’ai commencé à acheter des méridiennes en rotin, de la verrerie, des vases, avec l’idée de redonner à notre maison familiale le lustre d’antan. C’est une promesse que je me suis faite à 8 ans et je l’ai tenue.

J’ai créé une page facebook « souvenirs de la baule », avec près de 4 500 membres, pour faire revivre le passé, les villas disparues, les commerces anciens et montrer aux nouveaux arrivants ce qu’était notre station au siècle dernier et avant...

Ensuite pour suivre l’idée du château de Pornic, j’ai créé l’association de sauvegarde du patrimoine de la Baule-Escoublac, en novembre 2020, qui a pour but de promouvoir le bâti historique de la commune mais aussi de la Presqu’île par des visites, parfois de lieux non ouverts au public, des conférences, des animations...

* Quelle est votre ambition pour le patrimoine baulois ?

Amoureuse de ma ville, de son histoire et de son patrimoine, j’ai à cœur de faire revivre notre passé et ses élégantes.

Par cette action mais aussi par mes fonctions au sein de la municipalité pour les classements des villas, je souhaite pouvoir éveiller l’intérêt et garder les souvenirs mais aussi sensibiliser à la conservation de ce patrimoine exceptionnel qui raconte l’histoire de notre station mais aussi celui d’un monde disparu

* Un endroit que vous aimez plus particulièrement à la Baule ?

Les petites rues pour se perdre et découvrir et redécouvrir toujours des maisons témoin du temps passé et pourquoi pas rencontrer un écureuil...

* Quelle image avez-vous de BARNES et de son rôle vis-à-vis du patrimoine de la ville ?

J’apprécie la mise en valeur des villas, des chaumières de Guérande ou de la Brière, pour faire rêver quand on regarde la vitrine à défaut de pouvoir acheter et se dire que le Beau existe encore.