Cure de jouvence pour deux villas de la Belle Epoque

Les villas font partie du patrimoine remarquable de La Baule et ne peuvent pas être détruites. L’une d’elles, située sur la très chic esplanade Benoît et une pension de famille située en retrait, ont été négociées par une agence spécialisée pour être réhabilitées et commercialisées tout en préservant l’architecture.

L’une des dernières maisons de la très huppée esplanade Lucien Barrière-plage Benoît, 300 m² habitables avec vue sur la mer, vient de trouver preneur, par l’intermédiaire de l’agence immobilière Barnes La Baule. Le groupe Barnes international, 85 agences dans le monde, est spécialisé dans les biens d’exception pour clients fortunés et ultra-fortunés. Il propose souvent des ventes de placement en devançant les besoins de l’acheteur.« Avant même d’avoir un client », l’agence a choisi de travailler avec une architecte et une décoratrice pour « imaginer ensemble un projet complet de réhabilitation mêlant restauration de la façade, respect de l’histoire de la maison et rénovation intérieure » .

Virginie Gavini, une consultante, a mené le projet dans sa globalité. « Grâce à un travail d’équipe et de réflexions menées conjointement avec le service Urbanisme de la Ville de La Baule, l’architecte Frédérique Akeroyd et la styliste et décoratrice Pascale de La Cochetière, nous avons pu trouver un acquéreur. Notre client a été séduit par le projet de rénovation que nous avions imaginé en amont de la commercialisation » , précise-t-elle.

Étienne de Gibon, directeur des agences Barnes Nantes et La Baule, estime : « Barnes La Baule s’inscrit dans la préservation et la restauration du patrimoine baulois. Notre agence immobilière s’est entourée, pour cela, d’un réseau de professionnels reconnus et compétents : architectes, décorateurs d’intérieur, artisans qualifiés, paysagistes, maîtres d’œuvre… »

L’agence Barnes de La Baule avait, auparavant, jeté son dévolu sur un autre bien situé un peu en retrait de la plage Benoît : la Résidence Riviera, à l’angle des avenues Lilas et Alfred-Bruneau. Elle commercialisera ainsi ce bâtiment construit en 1920 et qui fut, jusqu’au début des années 2000 « une pension de famille réputée ». La réhabilitation totale réalisée par le promoteur immobilier Qualytim et l’agence immobilière Gaalon-Guerlesquin, deux sociétés nantaises, « permettra à huit futurs acquéreurs de bénéficier d’appartements alliant charme de l’ancien et confort du neuf ». Les travaux ont commencé au début de l’année 2018 et s’achèveront au premier trimestre 2020.

Michel ORIOT -  OUEST FRANCE